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 C'tait l'bon vieux temps. || Cassy, please.

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M. Pinceau Keegan
AERIS ❖ SIXIÈME ANNÉE
M. Pinceau KeeganAERIS ❖ SIXIÈME ANNÉE

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✖ SURNOM : Pince.

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MessageSujet: C'tait l'bon vieux temps. || Cassy, please.   C'tait l'bon vieux temps. || Cassy, please. EmptyLun 24 Oct - 16:25

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C'était une journée pluvieuse et je m'étais levé du mauvais pied. Faute d'un manque d'exercice la vieille, mon sommeil avait troublé à maintes reprises et j'avais secoué plus d'une fois mes compagnons de chambrée qui, évidemment, s'étaient mal réveillés eux aussi. Je m'habillais devant la fenêtre, observant d'un œil lugubre la pluie qui tombait à flots. Mon balais me donnait envie, mais il fallait que je me remplisse l'estomac avant de faire quoi que ce soit. Je descendais manger seul, et restait seul. Vu l'état secondaire dans lequel je me trouvais, il n'y avais aucun intérêt à ce que j'aille ennuyer mes amis. Je toisais un instant le table des Ignis : il me semblait y voir un visage familier qu'il m'était impossible d'identifier. Je me levais et l'oubliais aussitôt, ma bulle me recouvrit d'un coup sec. Je remontais d'un pas lent jusqu'à ma chambre, puis m'étalait mollement sur mon lit. Ce n'est qu'à ce moment là que je sentis les 3 paires d'yeux qui me fixaient avec noirceur. Je soupirais et me relevait avant de leur lancé un regard vide et Ô combien triste, si bien qu'ils ne me dirent rien. Parfois je me félicitait d'être un si bon comédien. Je jetais un dernier regard dehors avant de m'emparer de mes lunettes d'aviateur et de mon Éclair de feu. Cette fois-ci, je descendais plus vite avec l'envie de faire quelque chose. Il me restait une heure avant la reprise des cours, largement ce qu'il me suffisait. Au passage, je libérais Mustang, qui me suivit sans broncher. Je ne trouvais aucune opposition sur mon chemin et m'envolais dès que j'avais attend la sortie.

Je rejoignis ma classe juste à temps pour le premier cours. J'étais trempé, mes lunettes étaient embuées et mes cheveux ne tenaient plus en place, mais qu'est-ce que je me sentais bien. Je suivis les cours de la matinée tout en divaguant, si bien qu'à la fin, plus personne ne cherchait à m'adresser la parole. De toute façon, je n'avais nulle envie de parler, je préférais penser. J'étais, disons, inspiré. Je me demandais encore ce que ça pouvait changer que j'aie ou non des amis, que je sois beau ou pas. Je me lançais dans un débat silencieux, mesurant le pour et le contre de chaque idée, jusqu'à ce qu'une petite tape dans l'épaule vienne me réveiller. Je me retrouvais assis sur ma table et je mangeais seul, encore. J'avais le regard perdu dans le vide, toujours vers la table des Ignis. Les pauvres, ce qu'ils devaient se sentir visés. Dino s'assit à côté de moi et me fixa longuement. Il avait toujours le chic pour deviner mes pensées, ce qu'il réussit, une fois de plus.
« Tu te demandes encore ce que tu fiches avec un entourage, c'est ça ? »
Je lui en avais déjà parlé, aussi, c'était plus facile pour une fois. Je hochais la tête et il m'offrit l'un de ses sourires si mesquins. Il avait une réponse en réserve : il m'expliqua qu'en tant qu'être humain, j'avais besoin d'un minimum de compagnie pour vivre, voire survivre, et ne pas crever d'ennuis ou de solitude.Je ne pouvais qu’approuver ses dires, il avait, une fois de plus cherché la réponse dans mon regard. Je ne sais pas comment il fait, je ne le saurais peut être jamais. J'ai finis le repas en sa compagnie et avec celle d'Olivia, aussi, son inséparable copine. Ils sont marrants, tous les deux, alors je les aime bien. Je quittais la table de bonne humeur et retournait m'allonger dans mon lit. Il me restait encore du temps avant les cours ne reprennent à nouveau, beaucoup de temps. J'avais mangé tôt, en réalité. Je rêvais un instant, puis quittait à nouveau le dortoir. Je descendais trois étages plus bas pour me rendre à la fontaine du grand Aoibhneas, j'avais soudain envie de voir de nouvelles choses. Il n'était pas question que je dessine ou que je créé, j'étais en trop mauvais état et il y avait des chances que je gaspille du temps et de l'énergie pour n'arrive qu'au néant.

Enfin, j’atteins cette maudite fontaine qui, je ne sais pourquoi, se trouvait cachée, ou du moins pas à l'endroit auquel je pensais. Je n'avais plus que ma baguette et mes lunettes sur moi. J'avais oublié ma veste et tout ce qui suivait. Il e faisait pas froid, mais je n'avais pas chaud et la salle se trouvait sombre. Je m'avançais prudemment vers la fontaine, elle coulait paisiblement. Finalement, je m'asseyais contre elle, sans toucher l'eau. L'envie que j'avais eu de divaguer venait de me quitter, il ne me restait rien. Je prenais ma baguette en prononçait « Avis » en silence, juste pour voir apparaitre les petits oiseaux qui amenaient avec eux un peu de vie. Dino n'avait pas tors, je manquais de compagnie, mais je n'avais vraiment pas l'impression d'en avoir besoin non plus : je me portais très bien avec mes pensées, j'aimais imaginer des histoires... Des histoires qui se basaient sur mon entourage. Je soupirais puis me recroquevillais sur moi-même, coinçant ma tête entre mes genoux. Il avait encore raison. J'admis ce que je ne voulais pas admettre, puis ne pensai plus. J'inventais une histoire, puis m'endormais, presque. Les oiseaux disparurent en un « Pouf » et je relevais brusquement la tête, la cognant contre le rebord de la fontaine. Je lâchais un juron avant de remettre debout, une main sur la nuque. Je me décidais à partir lorsque j’aperçus une chevelure rousse. Je ralentissais mes pas puis m'arrêtais. Je toisais la personne en question, puis, malgré moi, laissais un rictus s'étaler sur mon visage. Sans lâcher ma nuque mais en levant l'autre main comme pour accueillir une amie, je m'exclamais :
« Cassidy, charmante Cassidy, quel plaisir tu me donnes rien qu'en venant jusqu'ici ! »
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