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 CAMILLE • holy water plastic flower {END}

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Jean-Camille Douze
AQUA ❖ SIXIÈME ANNÉE
Jean-Camille DouzeAQUA ❖ SIXIÈME ANNÉE

✖ MESSAGES : 9
✖ AGE : 29
✖ CLANS : Aqua.
✖ SURNOM : Palimpseste, Camille,Cam, Camie, JC.

CAMILLE • holy water plastic flower {END}  Empty
MessageSujet: CAMILLE • holy water plastic flower {END}    CAMILLE • holy water plastic flower {END}  EmptyLun 24 Oct - 18:04


jean-camille douze

les arbres de Noël sont fait en cellophane et la neige est de la raclure de savon.

    Identité de Base

Nom :: Douze
Prénom :: Jean-Camille.
Joie des noms composés, tu te passerais bien du Jean, mais l’autorité de la femme prime sur la volonté du père.
Surnom :: Camille • Cam • Camie • Palimpseste
Des appellations quelque peu féminines qui ne te gênent que sur les lèvres d’une unique personne. Quand à Palimpseste, qui te sert de pseudonyme quand le temps des vacances te rapproche de la technologie, il s’agit, entre les murs de l’école, d’un nom de plume, d’une signature. « Parchemin manuscrit effacé sur lequel on a réécrit » dixit le dictionnaire.
Âge :: Seize ans.
Date de Naissance :: Le douze janvier.
Une date bien simple à mémoriser, dès que l’on fait le lien avec ton nom, mais cette cocasserie te semble plus ridicule que réellement drôle.


    À l'école

Année :: Sixième.
Clan :: Aqua.
Balai magique :: Aucun.
Après avoir appris à décoller en première année, tu avais vite fait d’abandonner les Brossdur de l’école.
Baguette Magique :: Bois de lierre, vingt-deux centimètres et demi, crin de licorne.
Le lierre, symbole du labyrinthe, de la recherche de l'individu et de l'errance de l'âme. Délicieusement adapté à ta situation, n’est-ce pas ? Quant au crin de licorne qui irradie de virilité, tu te surprend à sourire en imaginant qu’il pourrait être issu de la crinière de la Robot Unicorn Attack. Internet, quand tu nous tiens.
Son Patronus :: Un héron cendré.
Un grand oiseau gris qui, les pattes dans la vase vous toise du haut de son long cou. Peut-être te reconnais-tu dans cette bête, ou peut-être feins-tu de ne rien voir ?
Matière Favorite :: Astrologie, Histoire de la magie et Métamorphose
Trois disciplines qui constituent ton trio de tête et entre lesquelles tu ne saurais choisir… Quoique la métamorphose puisse t’offrir bien des possibilités pour combler ton mal-être, tu attends donc impatiemment qu’arrive au programme la transformation de son propre corps…
Matière Détestée :: Botanique.
Pauvre Camille, toi qui n’aimes pas te salir les mains, te voilà avec de la terre incrustée sous les ongles, quand ce qui te semblait être un paisible pissenlit n’essaye pas de t’arracher l’oreille.

    Caractéristiques du personnage

Caractère
Palimpseste, palimpseste. Ô combien te reconnais-tu dans ce mot Camille. Toi qui doutes, toi qui vois tes bases s’effriter… Tu es ce parchemin, ce parchemin jugé insignifiant, dont on aurait gratté l’encre pour y écrire une nouvelle histoire… Mais tu es le seul artisan de cet oubli, de ces doutes… Tu es celui qui te modèle, celui qui t’efface, celui qui voudrait réécrire son passé.
Tu ne sais plus qui être, tu l’as oublié, tu te poses des questions. Ton père, ton pauvre père, abandonné par sa femme, rapidement remis du choc, ton père, ce cher Jean-Yves qui t’a élevé, avec amour… Ce père qui subitement changea de bord, te présentant, non sans une certaine gêne, sa nouvelle conquête. Un homme. Jean. Voilà que ton monde s’effrite, face à la nouvelle sexualité de ton père, tu te poses des questions sur la tienne, apeuré, effrayé. Tu gratte ce papier couvert d’encre invisible. Face à tes doutes, tu écris, tu écris. Quand il t’est permis de t’éloigner du monde de la magie, tu écris, vissé à ton clavier, tu lis aussi, tu regardes des séries… Mais tu as honte de tes passions, pourtant si vives. Car tu te révèles être ce que l’on appelle chez les moldus un "otaku". Brûlant pour des personnages en deux dimensions, tu gaspilles tes dollars en import direct du Japon, tu prends des cours de langue sur Internet, tu dessines. Tu es un otaku, tu n’aimes pas ce trop-plein de magie qui règne à Yendys, ces ondes qui rendent inutilisables tous ces appareils qui font ton quotidien à la maison. Tu es un otaku Jean-Camille, mais tu es également bien geek à tes heures. Face à la foule des sorciers, tu te flattes de savoir utiliser codes, CSS et raccourcis claviers, tu t’amuses seul en plaçant au détour d’une phrase quelques références que tu as l’impression d’être le seul à comprendre.
À l’école, tu prends ton mal en patience, espère qu’un jour magie et technologie pourront se combiner sans interférences. À l’école, tu transfères ton clavier dans une plume, tes pixels sur le papier. Pour écrire, créer, fouiller tes sentiments dans des personnages qui te servent d’excuse. Toi qui pleure de ne pouvoir être actif plus de deux mois sur un quelconque forum RPG, tu sonde tes personnages sur le papier. Des filles, mais aussi des garçons, bien efféminés, ce petit monde peuple ta tête, te fournit des excuses. Si jamais un homme venait à te charmer, ce n’est pas de ta faute, te dis-tu, ce n’est que parce que tu te places du point de vue d’une entité habitant ta tête. Alors tu écris, tu noircis des pages que tu gardes secrètement, sans jamais les montrer à qui que ce soit, tu te fais ta propre catharsis, en profite pour te purger de tout excès, colère, rage, haine et pleurs. Passions et joies. Tu te contrôle par ta plume.
Car la haine, la colère, tu ne les connais que trop bien. Toujours fixées vers une unique personne, ta Némésis, ton haï. Gabriel de Saint Andrez. Tu ne te souviens plus d’un temps où tu ne l’aurais pas connu, où tu ne l’aurais pas haï, où sa simple vision n’aurait pas déclenché un phénomène de répulsion. Tu te fais sombre à sa vue, tu lui craches ton fiel, tes paroles suintent de venin. Une haine réciproque qui te ronge, t’aigrit quand on l’évoque. Tu refuses d’être passif à ce jeu-là, tu refuses d’être le martyr, l’opprimé. Tu agis contre ce "St Andrez", puisque tu refuses de t’abaisser à utiliser son nom, tu agis, tu frappes. Tu cherches les failles de son être, négligeant sûrement de protéger les tiennes. Tu te la joues stratège, mesquin, prêt à appuyer sur la moindre plaie. Tu perds ton humanité Camille, tu deviens le pire des salauds, tu n’hésites plus à utiliser ses proches pour l’atteindre, tu cherches de nouvelles combines pour toucher au plus profond de son âme. Tu t’accroche avec rage et désespoir, tu fais tout pour lui nuire, sachant te montrer mielleux, fourbe. Tu es pitoyable Jean-Camille, cette guerre n’a pas de sens, et pourtant tu t’y plonges à corps perdu. Tu t’y blesses, mais un curieux orgueil, qui pourrait sembler ne pas te correspondre, te pousse à continuer.
Tu n’es pourtant pas si méchant Camille, les autres, les autres, tu les aimes bien les autres. Tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pour rester en de bons termes avec eux… Face aux autres, tu modèles ton âme, tu sais être agréable, les écouter, poliment, attentivement. Ton être se fait de glaise, tu es ce type que l’on apprécie, ce type gentil, serviable, aimable. Tu t’adaptes aux attentes de l’humanité, tu t’intègres dans le paysage. Un type sympathique, mais si fade. Si fade qu’à force d’être apprécié, d’être catalogué comme neutre, tu ne sais te rapprocher des autres, tu es le bouche-trous, l’éternelle connaissance, mais tu n’as pas d’amis réellement proches. Tu évites toute relation tordue, tendue. Parfait, parfait, tes sourires, tes bonnes manières, ton attitude irréprochable, s’ils ne t’attireront nulle curiosité de la part des autres, ne t’attireront pas d’ennemis. Et même ce cher St Andrez veille à ce que personne ne s’approche trop de ta petite personne, il t’isole, usant de son autorité de sang pur. Ainsi, tu ne pourras que mieux te consacrer à ton monde intérieur, à tes doutes, à l’étude.
L’étude, oui, l’étude. Tu prends un grand plaisir à apprendre, à comprendre. Les sciences humaines, en général, te passionnent, histoire, philosophie… Les livres t’ouvrent les portes de la psychologie et, bien que tu aies la céphalée facile face à ces textes théoriques, tu te plais à traîner dans les rayons de la bibliothèque. Tu demeures néanmoins un élève moyen, car si tu es incollable sur l’histoire des Atrides, la mythologie n’influe point sur des matières telles que la potion ou les enchantements. Sans doute serais-tu, chez les moldus, promis à une bien brillante scolarité…
Ha, tu aspirerais à étudier normalement. Sans haïr le destin qui t’a fait naître sorcier, tu restes attaché à ton éducation moldue. Tu regrettes la technologie, tout ce qui se rapporte à ton enfance. Tu es outré de voir combien certains de tes camarades peuvent mépriser ceux qu’ils désignent comme des êtres inférieurs, des sous-évolués. Pauvre enfant, idéaliste, tu souhaiterais au fond de toi que ces deux mondes puissent communiquer, échanger… Un certain malaise t’habite donc face à tes camarades, tu sais qu’étant né sang de bourbe, dans une famille bien modeste qui plus est, tu t’exposes au mépris, tu en aurais presque honte… Ou plutôt, tu te vexes, tu te vexes de voir des regards hautains se poser sur ta personne quand sans te connaître, on te juge par ton sang. Ainsi, sans mentir, tu dissimules tes origines, reste évasif quand à tes parents, quand à ton père plus particulièrement. Car tu crains le jugement des autres, tu refuses de t’embarrasser de leur mépris, de leur hypocrite compassion, de leurs sarcasmes. Tu abandonnes ton individualité Camille, sans t’en rendre compte, par lâcheté, tu fuis tes comparses, ne leur laissant qu’une pâle image, un reflet trop banal, sans particularités aucunes, fuyant. De cette manière, personne ne s’attachera à ta personne penses-tu, personne ne viendra te déranger dans ta solitude fertile. Après tout, sans doute est-ce le mieux pour eux, par ta fadeur, tu protèges tes pairs… En effet, le quidam lambda se rapprochant de ton être, en bien comme en mal aurait toutes ses chances de voir jaillir sur son chemin ton bourreau n’acceptant pas qu’une larve telle que toi puisse avoir une vie sociale…
Si les autres ne font plus guère attention à toi, tu restes pourtant attentif, tu écoutes les rumeurs, observes les passants, les dévisages sans en avoir l’air. Tu emplis tes yeux d’images, tes oreilles de mots, tu étudies ton prochain, pour mieux t’adapter à ses goûts, tu te tiens au courant de tous les couples de l’école… Car tu te fascines pour les autres, qu’une personne fredonne une chanson que tu aimes, tu le remarques. Qu’une demoiselle possède un faciès te rappelant un personnage de manga, voilà que tu songes cosplays… Sans que jamais la jeune fille ne soit au courant. Tu griffonnes des croquis, des patrons, parfois ils jaillissent des dessins pour devenir de réelles créations de tissu, mais jamais, au grand jamais tu n’aborderas quelqu’un pour lui faire porter ce genre de création. Sans le montrer, tu admires les plus grands, les plus respectables, toute personne s’éloignant de ta fadeur. Tu envies, tu jalouses ceux qui montrent leur joie de vivre, ceux qui, portés par leur talent, te hissent au sommet de la gloire, les gens populaires, mais aussi ceux qui le sont moins. Tu cherches dans les autres les qualités qui te font défaut, tu admires les gens beaux, tu idolâtres les bons, les généreux… Tu es trop éloigné d’eux, tu as trop de recul, tu ne les vois plus que comme des personnages. Tu les trouves classes, adorables… Tu rêverais de les complimenter, tu les adules, les gribouilles dans un coin de tes parchemins… Mais sans doute ne seront-ils jamais au courant, car tu restes discret… Non, plus que discret, tu en deviens timide, timide et dépréciatif, tu crains de n’apporter à tes idoles d’un temps qu’ennui et désagréments. À force d’éviter le contact, à force de gommer toute aspérité de ton être, tu te convaincs de ta fadeur. Tu t’isoles sans en avoir l’air.
Certains seront étonnés de voir avec quelle régularité tu bectes tes repas, avec quel sérieux tu choisis les denrées qui finiront en ton estomac, avec quelle concentration tu notes tes menus dans un petit carnet noir… Oh, nulle crainte d’empoisonnement dans ces données… Il ne s’agit que d’une malédiction qui, hélas t’a choisi comme cible. À l’origine de ce… Mauvais sort ? Dame nature et sa roulette russe. La formule ? Diabète insulinodépendant. Diablement efficace pour contraindre un être à se lever à sept heures chaque jour, dimanche compris, à faire des tests de glycémie et à s’injecter de l’insuline cinq fois par jour. Cette maladie, elle aussi, tu évites d’en chanter les louanges sur tous les toits, fuyant la pitié que le pauvre petit malade que tu es pourrait s’attirer. Ainsi le quatrième étage, abritant bibliothèque et infirmerie devient-il ton quartier général, ton havre de paix.


Physique
Taille & Poids :: Une allumette, sans doute est-ce ainsi que l’on décrirait ta silhouette décharnée. Une allumette. La rapide et spectaculaire perte de poids qui avait signifié le début de ton diabète jette encore son ombre sur ta corpulence. Ton IMC est bon, évidemment, puisque malade, tu prends grand soin de ton alimentation, surveillant tes portions ingurgitées à chaque repas… Mais ton poids stagne entre soixante et soixante-cinq kilos pour ton mètre soixante-dix-sept. Bien que te conformant à ton médecin en allant courir deux heures par semaine, tu grimaçais de ne point voir tes pauvres muscles se développer, avant d’utiliser l’excuse favorite des maigrichons. Les muscles ne sont rien face à un esprit correctement entraîné.
Du jogging dans le parc ? Tu trouves cela terriblement blaireau, mais t’y conforme, refusant de remettre les pieds dans une piscine. La raison ? Une bien charmante cicatrice, brûlure qui te barre le dos, œuvre de ton haï et haineux camarade Gabriel…
Style Vestimentaire :: N’ayant pas la moindre intention de te faire remarquer, tu jettes sur tes épaules l’uniforme standard de l’école, sans décorations aucunes, préférant conserver cette fade sobriété. Lorsque le port des habits de l’école est déplacé, tu n’innoves pas plus, ton goût allant à quelques jeans sans fioritures ni délabrement excessif, aux chemises et pulls simples, le tout dans des tons foncés. Bleu marine, brun, gris, beaucoup de gris, point de fantaisie, bien qu’au fond de ton armoire soient cachés quelques frusques aux couleurs de tes séries préférées.
Description des cheveux :: Ta chevelure elle non plus n’attirera pas les regards, car bien que tu admires les originaux capables d’arborer colorations et perruques aux couleurs de l’arc en ciel, tu restes d’un banal brun. Bruns foncés, sans éclat particulier au soleil, sans reflets extraordinaires, tes cheveux fins et lisses ne peuvent se targuer d’être uniques. Deux à trois fois par an, tu retrouves ta coiffeuse pour une rapide coupe, éternellement la même, laissant tes mèches sans folie te caresser la nuque, te couvrir le front. Quant au parfum de pomme qui suinte de ta chevelure humide, il ne s’agit de rien de plus que d’un shampoing pour cheveux normaux, usage fréquent.
Description des yeux :: À voir ton âme si terne, peut-être pourrions-nous imaginer qu’en ton physique un détail, infime pourrait éclairer ton être. Cette lumière aurait pu, dans une optique bien romantique, émaner de tes yeux… Perdu. Tes iris ne distillent pas plus de lumière que le reste. Des yeux noisette, marrons, bruns, de la même couleur que le bois d’une table attendant un salvateur nettoyage. Vous vous attendiez à une tonalité hors du commun ? Une nuance tenant du chocolat ? C’aurait été cruel pour un diabétique. Non, tes yeux ne se distinguent pas de ceux des autres, tu restes banal jusqu’à la pupille.
Peut-être puis-je préciser que le diabète, ou l’hérédité, a atteint ta vision ? Ainsi es-tu myope, point trop, assez pour avoir besoin de lunettes, lunettes que tu troques volontiers contre des lentilles. Mais là encore, la nature t’aide à cultiver ta banalité, rien de plus qu’une correction de moins trois pour l’œil droit et moins deux pour le gauche.
Ton regard, lui est bien fuyant face à celui des autres. Quand la situation ne l’exige pas, tu évites de regarder les autres les yeux dans les yeux, gêné par ce qui te semble être un viol de l’intimité. Tu fuis les prunelles des autres autant que tu fuis les contacts physiques. Mais quand nul ne te voit, ne te regarde, tu aiguises ton œil, prêt à déceler le moindre détail remarquable, restant les yeux fixés sur n’importe qui du moment qu’il t’intéresse, mais que cette personne se retourne et ton attention semblera fixée sur ton livre, sur le ciel.

Historique

Comme on dit "faire l'amour", il faudrait pouvoir dire "faire la haine". C'est bon de faire la haine, ça repose, ça détend.

Histoire
Le début d’une histoire est un moment délicat à définir. Faudrait-il commencer la tienne le jour de ta naissance ? Le jour où tes géniteurs tombèrent en amour sous le pâle soleil d’un mois de février, dans la jolie ville de Bruxelle ? Le jour où ils se marièrent ? Celui où ils partirent s’installer en Australie sur un caprice de Madame qui tenait à réaliser son rêve en aidant les populations en détresses ? Mais tes origines trouvent peut-être leurs racines dans un passé plus lointain, quand ta génitrice, pourtant issue d’une famille de sorciers, bien que leur sang fut plus que mêlé, se vit pour la première fois traitée de Cracmol ?
Des parents belges, un père des plus moldu, une mère honteuse de ne pouvoir utiliser une baguette, une certaine attirance entre deux êtres, un irrépressible désir d’aider les aborigènes et voilà que naît, dans les environs de Canberra, durant le mois de janvier quatre-vingt-quinze, le douze pour être exact, un jeune nourrisson. Toi.

Ta mère insista pour te doter d’un prénom composé, ton père accepta, bien qu’il réponde lui même au doux nom de Jean-Yves. Maman se remit vite de ta naissance, puis retourna immédiatement dans les arides terres désertiques, luttant contre la discrimination des nomades, s’assurant qu’ils puissent manger du kangourou et que les opossums ne les attaquent pas plus que le reste de la population.
Papa quant à lui se contentait de savourer sa petite vie rangée, triant des dossiers, exerçant un travail de cadre des plus indéfinissable, routinier et sans surprises. Tel était le point de départ de ta petite vie rangée, et, bien que ta génitrice ait été quelque peu fantasque, tu aurais dû voir ton existence se dérouler tranquillement, sans accrocs.

Mais ton premier et principal problème se mit en place l’année de tes trois ans, une belle journée d’août alors que tu jouais, comme tous les petits garçons de ton âge, dans le petit jardinet bordant la petite maison achetée à crédit lors de l’arrivée de papa et maman sur la plus grande île du monde. Ce petit jardinet, composé d’une pelouse pelée ornée de quelques rosiers agonisants, se voyait séparé de l’immense parc de la villa voisine par une épaisse haie d’ifs, cette proximité avec les quinze hectares boisés des St-Andrez était le plus grand défaut de ta petite maisonnette. Non pas qu’ils furent des voisins bruyant, puisque le bâtiment en lui même n’était pas visible de l’entrée de la propriété. Mais ce beau jour d’été, passant par un trou dans la haie, Gabriel de St-Andrez, effectuant alors une exploration de son territoire, entra dans ta vie. Le premier contact aurait pu être pire, l’intrépide aventurier n’étant armé que d’une gourde de jus de citrouille et d’un paquet de chocogrenouilles qu’il partagea gentiment avec son nouvel ami. Tu acceptais le présent, lui prêtais ton ballon. Une adorable rencontre entre deux enfants, sûrement disposés à devenir les meilleurs amis du monde.
Mais toi, toi pauvre Camille, tu commis l’irréparable, l’inexcusable. Ton péché fut d’oser t’emparer du dernier batracien chocolaté, de le porter à tes lèvres, d’avaler cette mouvante friandise alors que le royal estomac du sang pur affamé réclamait cette offrande. La guerre fut déclarée, le ballon perché dans un arbre d’un coup de pied rageur. De vos petits poings potelés, vous molesterez l’autre, de vos petites voix vous hurlerez les pires insultes (« Caca boudin », quelle injure.) et il faudra attendre que Madame Douze, alertée par vos cris aigus, vienne vous séparer.
Vous aviez mis le feu aux poudres, la querelle d’enfant, prenant racine dans vos juvéniles orgueils, ne fit qu’enfler par la suite, attirant ta personne autant que la sienne dans une infernale spirale.

Vous ne vous aimiez pas. Mais un instinct enfoui vous poussait, dès que vous aviez quelque temps libre, à rechercher l’autre, pour entretenir le feu de votre juvénile discorde. Déjà, d’instinct, vous minimisiez votre mésentente, transformiez votre répulsion presque physique en vague désaccords.
Dans le courant de l’année deux mille, naquit chez les voisins un nouveau bébé, une petite fille qui soulevait chez son frère des élans hautement protecteurs. Toi, tu te riais de lui, te moquais à coups de mots d’enfants de cet excessif attachement. Peut-être aurais-tu toi aussi souhaité avoir une quelconque fratrie, quelqu’un à qui conter des histoires le soir, à aider dans sa conquête de la vie. Mais tu n’avais personne à qui transmettre ce que tu pouvais apprendre à l’école, dernier bastion sans Gabriel, personne à qui transmettre un quelconque savoir. Juste ton père, ton héros. Ton modèle. Tu te lovais dans ses bras quand il passait le perron, lui demandait de te raconter sa journée alors que tu savais pertinemment que rien de ce qu’il pouvait faire n’était intéressant.

Huit petites années après ta naissance, tu te voyais conduit chez le médecin suite à une importante et soudaine perte de poids. Alors que ton médecin parlait à ton géniteur, tu voyais son visage se décomposer. Tu ne comprenais pas ce que le vieux monsieur disait sous son épaisse moustache. Diabète insulinodépendant. De type 1. Juvénile. Insuline. Pancréas. Glycémie. Trop de mots qui t’étaient étrangers mais allaient à présent réguler ta petite vie. Voilà que tu étais malade, sans espoir de guérison, condamné à injecter sous ta peau l’insuline que tu ne produisais plus. Tu pensais que c’était peut-être une punition, pour avoir mangé cette chocogrenouille qui n’était pas « pour les gens comme toi » avait-il dit. Lui, oh, lui il rigola beaucoup, il s’amusa de ton infirmité, te nargua en se délectant de sucreries multiples, des bonbons que tu n’avais jamais vu dans les vitrines des confiseries ordinaires.
A partir de là, les relations entre tes deux parents se dégradèrent lentement. Il lui reprochait de n’être jamais là pour s’occuper de son fils, elle voulait changer d’air, en contact avec une amie de longue date, elle rêvait à présent de poursuivre son action humanitaire en changeant de continent. Le Togo et ses écoles à bâtir l’attiraient irrésistiblement.
L’année suivante, ils se séparèrent. Tu étais presque soulagé de les voir ainsi cesser de se disputer sur ton sort de petit diabétique. Tu ne voulais pas leur causer d’ennuis. Tu avais appris à traiter ta glycémie avec une extrême minutie. Afin qu’ils cessent de s’inquiéter à ton propos, tu résistais à toute tentation sucrée, notais les contenus de tes repas, t’occupais seul de tes injections. Tu ne voulais surtout pas devenir un fardeau pour ton père, une entrave aux rêves de ta mère. Gentil garçon.
Tu admirais, admires toujours, ton père, ton cher papa qui travaillait si dur. Pourtant quelques mois après le départ de son ex-épouse, il s’éprit de quelqu’un. Une personne bienveillante, avec qui il discutait régulièrement quand elle rendait visite aux de St-Andrez, passant devant votre porte. Ils burent un verre, plusieurs, sentirent leurs sentiments s’emballer, leurs peaux se rencontrer.
Alors, malgré une certaine gêne, Jean-Yves te présenta Jean. Un homme. Tu ne fis aucune critique, bien sûr que non, éducation civique et interventions diverses t’avaient appris que de tels mœurs existaient et n’étaient en aucun cas des anomalies, des tares. Mais tu finis par te poser quelque question. Sur toi même, ton rapport aux autres, tes propres goûts.

Jean, sympathique personne que tu voyais plus comme un grand frère qu’autre chose, était lointainement affilié aux St-Andrez, pour le travail, ainsi se rendait-il souvent au manoir. Les domestiques, les associés de Monsieur, en faisaient les gorges chaudes, ils colportaient en ricanant ces étranges rumeurs… Oh, ils ne pensaient pas à mal, ce n’était qu’histoire de se désennuyer, des babillages, demi-mots, quelques rires sous cape… Mais il n’en fallut pas plus pour qu’au détour de quelques phrases, le jeune maître apprenne que ce monsieur, qui viens régulièrement s’entretenir de choses diverses avec son père, semblait être fort proche du voisin… Certains affirmaient les avoirs vus se promener, main dans la main, avoir surprit un baiser furtif par dessus le portail… Ton pauvre père, bien ignorant des us et coutumes du monde sorcier, ne se doutait point qu’il était devenu une coqueluche de quelques messieurs en capes… Mais ce pauvre homme, moldu, qui plus est, était une parfaite cible de moqueries, rien de bien méchant, certes, mais cela donnait bien assez de grain à moudre au jeune héritier.
Le voilà qui, un beau jour, se glisse par le trou de la haie, s’infiltre entre tes murs… Oh, il l’avait déjà fait plusieurs fois, vous entraînant dans quelques joutes verbales qui se perfectionnaient alors que vous grandissiez, quand il ne portait pas son propre jeu d’échecs, étrangement mouvant, dans le seul but de te voir sursauter quand un cavalier écrasait une tour. Tu t’y habituais, portais tes pions immaculés vers la victoire, quand l’un de vous à bout de nerf, ne passait pas sa rage en envoyant son fou au visage de l’autre. Ce jour-là, point de plateau bicolore. Rien qu’un sourire narquois, des piques à enfoncer dans ton amour-propre. Il attaquait ton modèle, ton père, ton géniteur, celui que, malgré ses défauts, tu admirais. Toi, tu tentais de te contrôler, préparant, comme un bon hôte modèle, hypocrite et diabétique, une théière de breuvage vert. Un mot de trop de la part du blond, et voilà que, décrivant une courbe d’une rare beauté, s’envole le récipient de verre, son eau à ébullition. Voilà que l’eau chaude enrobée de cristal rencontre le petit minois d’un blond héritier. Il pouvait bien dire adieu aux conquêtes dont il se vantait, son faciès se voyait désormais orné d’une repoussante brûlure, marque de haine.

La magie, dont il se vantait tant ne put effacer la marque, il fallait attendre, disait-on, la fin de sa croissance pour tenter quelque chose. Pauvre petit Gabriel qui se retrouvait marqué par son pire ennemi. Un sale coup pour son égo. Pour le reste du monde, les adultes, les responsables, il ne s’agit que d’un accident, une histoire que tout deux vous soutenez, ne voulant pas que l’on s’immisce dans vos affaires.
La magie dont il se vantait tant ne lui fut bientôt plus réservée. Un volatile t’apporta bientôt une curieuse lettre. Yendys. Oh, tu avais déjà entendu ce nom. Entre les lèvres du jeune St Andrez c’était la terre promise, le Graal, le paradis. L’endroit où il ferait ses preuves pendant que toi tu trimerais en bas de la chaîne alimentaire. Mais toi aussi, tu te voyais convié là-bas, toi aussi tu te révélais être un sorcier. Jean-Yves ne comprenait pas bien le concept, alors qu’il semblait être condamné à être entouré par ce monde, Maman exultait, pleurait de joie au téléphone, Jean semblait bien fier, Jean-Camille grimaçait.
Cette école aurait pu t’attirer. S’Il ne t’avait point secoué sous le nez sa propre convocation. Ce qui apparaissait aux autres comme la chance de ta vie devenait pensum. Alors que tu avais espéré être enfin débarrassé de ton maléfique voisin, voilà que tu devais le suivre.
Et la balle était dans son camp, tu savais pertinemment qu’il attendait la première occasion pour venger sa peau brûlée. C’était un jeu qui se jouait au coup par coup.

L’occasion qu’il attendait ne se fit pas attendre, car diabète et magie semblaient ne pas se compléter. Ton glucotest, face aux étranges ondes de l’endroit, agonisait, et voilà que tes doses d’insuline, que t’envoyait ta mère à l’aide d’un vautour dressé, disparaissaient. Ce qui n’avait rien d’un opaque mystère. Par fierté, tu ne dévoilais pas l’identité du voleur, déçu de voir un coup si peu imaginatif. Tu tentais de résister. Après tout, ta maladie t’excédait, peut-être même pouvais-tu, ici, vivre sans piqûres ? Caressant ce rêve, tu tentais de vivre sans insuline, mais bien vite, quelques malaises t’envoyèrent une semaine à l’hôpital, sous les rires de St Andrez.
On remplaça ton équipement moldu, mais le diabète demeurait, suite à cet événement, tu ne contrôlas que plus précisément ton taux de glycémie.

Quelques deux petites années plus tard, tu reprenais la main, avançais sur l’échiquier de vos vies. Un beau jour d’été, sous la canicule Australienne, la reine noire se trouvait à ta portée.
Cette pauvre petite Chloé, à la santé si fragile, mais si adulée par les siens, cette petite princesse prenait l’air sur le seuil du manoir. Adoptant un sourire rassurant, tu lui proposais une petite balade, une promenade dans le parc, lui offrait ton bras, tel un galant homme… Voilà qu’après une dizaine de minutes, elle se sentait faiblir. Toujours plein de bonnes intentions, tu l’asseyais au soleil, lui promettais de revenir au plus vite avec de l’eau. Tu partais. Rentrais chez toi. Laissais la pauvre enfant se dessécher au soleil.
Oh, comme tu pouvais être vil pour un enfant de quatorze ans. Mais tu avais trouvé là le meilleur moyen d’atteindre ta Némésis, le plus gros point faible de Gabriel. Ce dernier averti, sans doute, par quelque elfe de maison, vint bientôt te trouver, les yeux brûlant de colère, d’inquiétude. Il cherchait sa chère sœur, ce pauvre enfant. Tu souriais, ironisais sur la taille démesurée du parc du manoir. La peur ne laissa pas le temps te t’injurier, de te faire ravaler ton arrogance, il repartit à la recherche de sa douce Chloé.

Tu avançais sans peur sur des terrains risqués, gardais la tête haute sous les insultes qui t’étaient offertes, tu pensais déjà avoir gagné, savourais cette joie. Tant et si bien que tu en oublias cette règle tacite qui s’était imposée entre vous. Un coup après l’autre. Tout comme aux échecs, on ne jouait pas deux fois de suite. Mais toi, ivre de joie d’avoir fait danser roi et reine dans ta main, tu te rendais dans quelques boutiques douteuses comme seuls les sorciers savent en faire. Tu dépensais ta petite monnaie dans l’achat d’une fiole rouge, tu y dissolvais quelque ADN, versais la préparation dans le jus de citrouille de l’Autre.
Enfin, tu riais, tu riais aux éclats de ta farce qui ôtait tout crédit au rejeton de sang pur. Le voilà qui se pâmait d’amour, rougissait, voyait le trouble s’élever en son âme. C’était un philtre d’amour bon marché, mais il fonctionnait à merveille. Cette loque-là se traînait, grâce à toi, au sol devant l’être aimé.
Un hibou. Le plus vieux, le plus décrépis des hiboux de l’école. Peut-être un lointain cousin d’un certain Eroll. Voilà le nouvel amour de ta Némésis.
Ridiculisé, complètement ridiculisé, puis bien malade. Les philtres en promotions n’étant pas destinés à être couplés à de vieux hiboux croulant, plein de miasmes, le sang pur fut malade pendant quelques jours, t’injuriant entre deux accès de fièvre, ou entre deux phases de lucidité peut-être. Tu étais aux anges. Toi pauvre sang de bourbe, rejeton de cracmol, prolétaire, tu osais ridiculiser le grand Gabriel de Saint Andrez.

Tu pensais avoir gagné, déjà, intérieurement, tu te félicitais de cette victoire qui avait tant rabaissé Monsieur.
Mais ce n’étais pas fini. Un jour de décembre, peu avant Noël, alors que tous deux aviez regagné vos demeures, une enveloppe te conviait aimablement à te présenter au manoir. Oubliant toute prudence, tu t’y présentais, présentant tes hommages, tes vœux à la famille qui te toisait du haut de la pureté de leur sang. Après quelques amabilités, voilà que le blond te traînait dans ce qui ressemblait plus à une suite qu’à une chambre. Sur la table, un échiquier, celui que vous usiez depuis votre enfance, ne finissant que rarement vos joutes bicolores. Nouvelle partie, nouveau coup des noirs, voilà qu’excédé par tes incessants sous entendus sur sa honteuse, bien que fugitive, zoophilie, il renverse le plateau, éparpille les pions au sol, laissant rouler les pièces sous les meubles de bois brut.
Le roi noir n’est pas réputé pour sa patience, il empoigne son pâle homologue, perd le contrôle de ses actes. Vous roulez à terre, tu perds ta belle assurance en sentant les tissus se déchirer, ta peau, ta chair meurtrie sous la poigne de l’autre que tu pensais avoir anéanti. Tu souffres sous ses coups de reins, hurles, pleures, sans que personne ne vienne retenir ton adversaire.
Une bougie tombe d’une table, enflamme le tapis, le feu te lèche le dos. Tu perds conscience. Tombes du piédestal d’où tu toisais St Andrez.

Après ? Tu ne sais pas. Sans doute l’autre a-t-il inventé un énième mensonge, une habile histoire d’accident là où se trouvait un haïssable viol. Tu étais tombé bien bas, il avait retrouvé sa fierté, soufflant sur les braises de votre haine. Un vague onguent à la salamandre pilée étalé sur ton dos, voilà qu’on te rapportait chez toi comme un vulgaire colis. Amer, dépité. Voilà que tu reprenais la main, réfléchissais à un nouveau coup, une parade, une vengeance pour ton orgueil brisé.



    Vous

Votre Prénom/Pseudo :: Linwë/Beniyume, c’est selon.
Comment avez-vous connu le forum :: Tops-sites, partenaires… Étant à la recherche d’un forum pour pouvoir re-jouer Camille suite à la mort de sa première maison, j’ai atterri ici. Design, codages et contexte enchanteurs ♥
Votre présence sur /10 :: Aoutch. Terminale sérieuse (kof kof) et interne, je me situerais vers 5/10, mais je suis VIP au CDI et j’ai un netbook pour rp.
Commentaires :: Non, mais, genre. Un forum qui s’ouvre juste quand le premier fo où je jouais Cam ferme. J’appelle ça le destin. Marry me ;A; Mais je suggère que l'on mette un topic de recensement des avatars...
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MessageSujet: Re: CAMILLE • holy water plastic flower {END}    CAMILLE • holy water plastic flower {END}  EmptyLun 24 Oct - 18:09

Tout d'abord ; bienvenue sur le forum Camille !
Par la suite, j'aimerais te dire que ton personnage possède une touche de douceur qui est relativement très mignonne! De plus, l'effet d'écrire au « Tu » donne une touche plus personnelle ce qui est très bien également. Pour cela, je ne vois aucun problème avec ta validation ! Dès maintenant il te sera possible de te mettre au jeu et faire une fiche de relation si jamais cela t'est nécessaire !

Bon jeu et amuse toi surtout !

Sapientia te classe chez les Aqua.
Félicitations, tu es désormais officiellement membre de Yendys. Le clan d'AQUA est fier de te compter parmi eux. Voici quelques informations qui te seront sans doute utiles : Le sigle d'AQUA est celui de l'eau. Les étudiants qui s'y retrouvent sont souvent attentifs et proches de leurs émotions. Ce sont de très bons amis. Sapientia a su trouver en toi une perle d'eau précieuse. Espérons donc que la transparence de ce clan te sera bénéfique.

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Jean-Camille Douze
AQUA ❖ SIXIÈME ANNÉE
Jean-Camille DouzeAQUA ❖ SIXIÈME ANNÉE

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MessageSujet: Re: CAMILLE • holy water plastic flower {END}    CAMILLE • holy water plastic flower {END}  EmptyLun 24 Oct - 19:21

Oh, ce fut. Rapide. °^°
Mais merci beaucoup pour cette validation plus rapide que son ombre <3
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MessageSujet: Re: CAMILLE • holy water plastic flower {END}    CAMILLE • holy water plastic flower {END}  EmptyLun 24 Oct - 19:30

Cela fut un plaisir ! =D
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MessageSujet: Re: CAMILLE • holy water plastic flower {END}    CAMILLE • holy water plastic flower {END}  Empty

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