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 Gabriel - Fire in my head (FINI)

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Gabriel de St-Andrez
IGNIS ❖ SIXIÈME ANNÉE
Gabriel de St-AndrezIGNIS ❖ SIXIÈME ANNÉE

✖ MESSAGES : 5
✖ CLANS : Ignis.
✖ SURNOM : Gab, Gaby, St-Andrez... A vous de choisir.

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MessageSujet: Gabriel - Fire in my head (FINI)   Gabriel - Fire in my head (FINI) EmptyMar 25 Oct - 15:07


Gabriel de St-Andrez

Ce qu’il nous faut, c’est de la haine. D’elle naîtront nos idées.

    Identité de Base

Nom :: De St-Andrez, résidu de la vieille branche française de la famille.
Prénom :: Gabriel.
Surnom :: Ses amis l’appellent Gab, Gaby pour les plus proches. Pour les autres, c’est Gabriel, ou St-Andrez. Les surnoms plus originaux sont à vos risques et périls.
Âge :: 16 ans.
Date de Naissance :: 29 juillet 1995.


    À l'école

Année :: Sixième.
Clan :: Ignis.
Balai magique :: Un éclair de feu, il faut la meilleure qualité pour ce monsieur.
Baguette Magique :: 30 centimètres, en bois de chêne rouge, elle contient un ventricule de cœur de dragon.
Son Patronus :: Un lion.
Matière Favorite :: Potions.
Matière Détestée :: Divination et étude des moldus. La première choisie parce qu’il fallait vraiment une deuxième option et que les autres étaient pires, la deuxième plus par directive paternelle, pour qu’il sache ce que cela fait de vivre sans pouvoirs et n’en apprécie que plus sa condition supérieure de sorcier.

    Caractéristiques du personnage

Caractère
Au premier abord, difficile de trouver des qualités à Gabriel de St-Andrez. Arrogant, méprisant, persuadé de sa supériorité sur le reste du monde, il est le stéréotype parfait du sang-pur dont la famille a amassé au fil des années une fortune colossale, et qui ne se prive pas de l’afficher, sans honte, avec fierté, et surtout avec mépris pour tous ceux pour qui ce n’est pas le cas. Jamais on ne le verra s’abaisser à être agréable avec un sang-mêlé ou, pis encore, un sang-de-bourbe, pour terminer par le bas de l’échelle, la fin de la chaîne alimentaire, les moldus. Quelle utilité d’être poli envers ces êtres inférieurs ? Gabriel les méprise et ne s’en cache pas. De toute façon, il ne cherchera jamais à cacher quoi que ce soit. La haute estime dans laquelle il se tient lui autorise un franc-parler à toute épreuve, et à moins que vous n’ayez une quelconque utilité pour lui qui lui ferait avoir besoin d’être en de bon termes avec vous, il ne se privera jamais de vous faire la moindre remarque, aussi désagréable fusse-t-elle. Pire encore, il prendrait presque du plaisir dans ce constant rabaissement des autres. Trace de son éducation sans doute, un enfant que l’on élève en lui répétant sans cesse qu’il est supérieur aux autres, que son sang est tout ce qu’il y a de plus pur, qu’il porte en lui l’union des gènes de deux nobles familles d’il y a quelques siècles, bref, dans l’opinion que rares sont les personnes qui, au niveau du rang, du pouvoir ou de la magnificence, peuvent le dépasser, ne pourra plus tard qu’être lui-même intimement convaincu de cela, et par-là refuser de s’abaisser à ce que le commun des mortels appelle la politesse. Et si cette arrogance et ce mépris ne suffisaient pas à le rendre parfaitement insupportable pour la plupart des gens, ajoutons à cela une fâcheuse tendance à se mettre en colère pour un rien. Et par colère, n’entendez pas simple bouderie, voix cassante pendant quelques minutes, puis oubli. Non, lorsque Gabriel se met en colère, lorsqu’il s’énerve réellement, lorsque son irritation passe la barre du supportable, qui chez lui est assez basse, on assiste à une véritable explosion. Cris, violence, coups, tout y passe. Il en devient effrayant, dangereux. Vraiment, mieux vaut, près de lui, surveiller gestes et paroles. La colère monte vite, et le calme est long à revenir. Et surtout, quoi qu’il fasse sous le coup de cette rage qui le prend si souvent, qu’il ait blessé quelqu’un, traumatisé un esprit peureux, brisé quelques objets, jamais vous n’obtiendrez d’excuse, jamais un mot de remords ne filtrera Une fierté comme la sienne ne peut s’abaisser à cela, un esprit si hautain ne connaît même pas le sens du mot regret.

Enfin, tout ce que l’on vient de dire n’est valable que dans le cas où ses parents sont absents. Face à eux, Gabriel est un fils modèle, poli, agréable, avenant, le fruit parfait d’une éducation parfaite dans une pure tradition de noblesse français ayant perduré à travers les siècles, bien que son dernier ancêtre ayant porté cette nationalité ait vécu deux cents ans plus tôt. Jamais devant eux il n’haussera la voix, jamais il ne se laissera aller au moindre coup de colère. Bien entendu, il donnera des ordres, s’attendant à être obéi et l’étant la plupart du temps, mais pas à eux. Les auteurs de ses jours font partie des rares personnes qu’il respecte réellement, ceux face à qui il sait ne pas faire le poids. Il sait qu’il leur doit beaucoup, à son père surtout, qui l’a pris en main très tôt pour le former, afin que plus tard il sache diriger la famille comme se doit de le faire l’aîné des enfants. C’est lui qui lui a transmis cette autorité naturelle, cette aptitude à vouloir commander et à commander, qui lui a appris tout ce qu’il fallait savoir sur les dessous de la société, sur la supériorité des familles au sang pur, de ceux qui ne comportent pas dans leur lignée le moindre individu dépourvu de magie, et ce sur des siècles et des siècles. C’est lui qui lui a appris à tourner les compliments, les éloges, les louanges, tous ces mots qui, tombés dans la bonne oreille, peuvent faire se pâmer les femmes, pencher un puissant en votre faveur. Et surtout, il lui a appris à ne jamais douter de lui. Sans deviner à quel point ses enseignements porteraient leurs fruits, à quel point son fils deviendrait ce que l’on pouvait trouver de plus arrogant et méprisant.

Pourtant, quelque part, tout au fond de lui, sommeille un bon fond, de bons sentiments, une forme de gentillesse. Qui ne s’extériorise jamais, ou si peu. Ainsi, avec ce qui se rapproche le plus de ce que l’on pourrait appeler des amis, Gabriel pourra se montrer aimable, sourire, rire. Bien sûr, même s’il les considère comme presque égaux à lui, il ne se privera pas de les rabaisser. Mais comme ils le supportent, comme ils parviennent tout de même à entrer dans ses grâces, comme, au fond, il les apprécie presque, il lui arrivera parfois, comme ça, de leur rendre service sans rien demander en échange. Cependant, au fond de lui, il sait parfaitement qu’il n’est pas de ceux qui ont des amis. Ces gens avec qui il reste ne sont que des relations, il traîne avec eux, ils se rendent des services mutuels, se ressemblent parfois, s’unissent pour en rabaisser un autre plus faible. Mais ne sont pas amis. C’est une relation qui ne lui convient pas. Au fond, il n’est pas fait pour l’affection, ni même pour l’amour. Ah, l’amour, grande question que voilà. Cet arrogant blondinet a-t-il déjà été réellement amoureux ? Pas sûr, pas sur. Lui-même est persuadé du contraire. Oui, il a quelques conquêtes, des aventures. Mais ce qu’il ressent pour ces filles ne dépasse jamais l’attirance physique. A la limite, quelques fois, une certaine connivence des esprits, alors l’histoire dure plus longtemps, une semaine, deux, trois parfois. Mais pas plus. Au fond, la seule personne pour qui il est conscient de ressentir une affection inconditionnelle, indéfectible, c’est sa petite sœur, cette petite Chloé si fragile pour qui il se plierait en huit s’il le fallait. Pour elle, il va même jusqu’à se ridiculiser, se dénigrer de la manière la plus totale, juste pour qu’un sourire apparaisse sur son visage. Elle est son exception, sa petite sœur, la seule pour qui ce bon fond enfoui loin sous toute cette arrogance se révèle. La preuve qu’il peut ne pas être uniquement ce connard arrogant qu’il est le plus souvent. Et puis qui sait, peut-être un jour saura-t-il se montrer ainsi pour quelqu’un d’autre qu’elle ?

Mais dans tout cela, il existe une exception. Un changement. Une personne qui change toute les règles. L’Autre, l’ennemi, l’entité à abattre, celui qui ne devrait même pas avoir droit d’existence. Celui que Gabriel hait, de toute ses forces, de toute son âme, si fort qu’il ne peut même pas détester qui que ce soit d’autre. Tellement que ça en devient insupportable. Au point qu’il ne souhaite même plus sa mort, juste pour pouvoir le faire souffrir encore un peu plus. Juste pour continuer ce jeu auquel ils jouent depuis tant d’années, toujours imaginer un coup plus fort, qui fera plus mal à l’autre, le cercle éternel de la vengeance toujours plus violente. Jean-Camille. Simple nom servant à déclencher une des pires colères. Face à lui, Gabriel ne se contrôle plus, sans cesse il cherche à le blesser, sans cesse il trouve des mots méprisants, abaissants, blessants à envoyer au visage de cet Autre qu’il hait tant. Toutes ses actions sont centrées sur cet unique objectif, faire céder sa Némésis, faire de lui une loque, gagner le jeu. Tout y passe, tout. Multiples conquêtes amoureuses affichées aux yeux de tous alors même qu’il empêche quiconque d’approcher le brun, alors que la première personne à tenter un rapprochement se verra sévèrement et violemment écartée, sans ménagement, sauvetages lorsque quelqu’un commence à lui causer des problèmes, juste pour qu’il ait une dette envers lui, juste parce qu’il sait qu’il déteste ça, juste parce que personne sauf lui n’a le droit de lui vouloir du mal, de le faire souffrir. Une haine exclusive, possessive, qui le rend chaque jour plus mauvais. Il lui doit cette cicatrice qui barre son visage, il lui doit ses plus belles machinations pour faire souffrir quelqu’un. Il lui doit cette phobie des flammes et de toutes les sources de chaleur intense qu'il n'avouera jamais. Il lui doit cette haine qui fait tellement partie de lui qu’il n’imagine même pas qu’elle pourrait prendre fin un jour. Elle est éternelle, et son expansion sera continue, c’est ainsi.

Physique

Taille & Poids :: Gabriel, vous voyez, c’est un type assez grand, un mètre soixante-dix-neuf, ce n’est pas franchement petit. Mais n’allez pas croire que vous avez affaire à une grande asperge, toute en hauteur, ne sachant pas quoi faire de ces centimètres acquis pendant une puberté qui n’est pas si lointaine, non, vous vous tromperiez grandement. Habillez plutôt cette haute silhouette de muscles respectables, bien dessinés, laissant deviner une force physique légèrement au-dessus de la moyenne. Un bel homme, pourrait-on dire. Sans beaucoup de graisse cependant, peut-être une couche un peu plus épaisse au-dessus des abdominaux, on lui a pourtant dit des millions de fois qu’il devrait manger moins de chocolat. En bref, en comptant la masse musculaire et les poignées d’amour en devenir, on en arrive facilement à quelques soixante-cinq kilogrammes.
Style Vestimentaire :: Amateurs de photos volées, n’espérez pas voir le jeune St-Andrez vêtu d’un jogging usé, d’un tee-shirt trop grand, de chaussettes trouées, de pulls rapiécés. N’espérez pas, tout simplement parce que l’on ne retrouve aucun de ces articles dans sa garde-robe. Vêtements griffés, vestes sur mesure, habits de prix, oui. Mais un vêtement de pauvre ? Très peu pour lui. Monsieur est riche, monsieur a les moyens, monsieur ne se prive pas, quand à son habillement, de dépenser des sommes qui paraîtraient folles à d’autres. Oh, ce n’est pas qu’il soit particulièrement à cheval sur les dernières tendances, juste qu’il tient à ce que l’on n’oublie pas sa condition. Aussi, en dehors de l’école où il porte comme tous ses camarades l’uniforme de rigueur, on le verra rarement vêtu d’autres choses que des jeans, au demeurant simples, mais coûteux, ainsi que, la plupart du temps, de chemises, pulls ou autres vestes de prix. Quant aux grandes soirées, qu’elles soient organisées par sa famille ou dans le cadre de l’école, des costumes taillés sur mesure leur sont réservés.
Description des cheveux :: La belle chevelure dorée que voici ! Lisse, brillante, on aurait envie d’y passer les doigts pour vérifier qu’elle est aussi douce qu’elle le paraît. Une chevelure de princesse pour un prince orgueilleux, qui dit mieux ? Pourtant, on sent que l’entretien n’est pas constant, un shampoing par semaine, coup de peigne tous les matins, et on laisse pousser, donnant des mèches inégales, comme un dégradé, un semblant de frange qui se dessine, deviner la coupe opérée par la coiffeuse la dernière fois semble compliqué, à moins que ce ne soit à dessein ? Mystère. Ce que l’on sait, c’est que cette coupe mi-longue a au moins l’avantage de dissimuler l’hideuse cicatrice qui barre le visage de Gabriel. Oh, à peine, bien sûr, mais c’est déjà ça. Et c’est suffisant pour qu’il rechigne lorsque vient le moment de la coupe.
Description des yeux :: Tiens, et si nous écartions la frange pour observer les mirettes de ce jeune sorcier ? Attention, ils peuvent lancer des éclairs lorsque la colère le prend, son regard se durcit, ses pupilles foncent même, deviennent noires, quittent ce marron qui pourrait être si chaud si ses yeux ne se posaient pas toujours sur les gens avec au fond du regard un tel mépris. Non, vraiment, il ne met pas à l’aise, ce regard, les plus faibles, les timides, ceux qui n’ont pas confiance en eux se ratatinent face à lui, alors que les autres, ceux qui ont leur fierté, leur orgueil, ceux qui ne se laissent pas marcher sur les pieds s’en irritent. Il faut dire que cette brûlure, qui part de son front, descend jusqu’à son épaule droite, englobant son œil au passage, n’aide pas spécialement à parer son regard de douceur. De toute manière, il n’en aurait pas envie.

Historique

La haine, comme l’amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va.

Histoire
Vous voyez cette immense bâtisse, là, au milieu du parc ? C’est la demeure des St-Andrez. Mais si, vous savez, cette famille de sang-pur, lorsque l’on remonte cette branche, on ne trouve pas la moindre trace de sang moldu jusqu’au moyen-âge. Plus récemment, il y a deux siècles, elle a fui la révolution française, se réfugiant en Angleterre, où il s’est toujours trouvé un héritier mâle pour transmettre la particule typiquement francophone à ses descendants. Encore plus récemment, il y a, quoi, cent ans de ça, cent cinquante peut-être, le chef de la famille de l’époque a décidé de la migration familiale en Australie, cette colonie anglaise où les possibilités semblaient immenses. Nouvelle traversée des mers, et voilà les St-Andrez parmi les premières familles de riches sang-purs à s’installer sur l’île. Le chef actuel de la famille, Monsieur de St-Andrez père, a épousé dans au début des années quatre-vingt-dix une sorcière au sang aussi pur que le sien, après avoir dûment vérifié son arbre généalogique, dans la plus pure tradition familiale, avant de s’installer dans la demeure familiale, dans les environs de Canberra.

C’est quelques années après ce mariage que débute notre histoire, dans la journée du vingt-neuf août mille neuf cent quatre-vingt-quinze plus précisément. Après cinq ans de mariage, Madame vient enfin de donner naissance au premier fruit de l’hyménée, un héritier, beau bébé, vigoureux, quelle joie ! Le petit Gabriel mérite bien son nom, il est un ange tombé des cieux. Et, comble du bonheur, à peine est-il âgé d’un an et demi qu’il gambade partout dans les couloirs du manoir. A deux ans, on s’extasie sur ses premières phrases construites, en en parlant Monsieur se rengorge qu’il présente déjà toutes les qualités nécessaires pour prendre la tête de la famille quand son tour viendra. Madame ajoute doucement qu'il est peut-être un peu tôt pour se prononcer, personne ne l'écoute, la vie suit son cours sans heurts. Jusqu'à ce jour d'août mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit. Grand bruit au manoir, le jeune Gabriel, profitant de l'inattention passagère de sa nourrice qui se fait conter fleurette par le majordome, a disparu. En grand explorateur qu'il est, cet aventurier de trois ans et quelques jours est descendu aux cuisines, a fait remplir sa gourde de jus de citrouille et a récupéré deux paquets de chocogrenouilles dans les placards. C'est qu'il en faut, des provisions, pour le long voyage qu'il prépare. Aujourd'hui, Gabriel de St-Andrez va entrer dans l'histoire, comme la première personne à avoir repoussé les limites du domaine connu. Il est décidé à savoir ce qui se passe derrière la haie qui marque la frontière de ce qu'il appelle déjà "son territoire", le parc de sa maison, puisque sa nourrice n'est pas capable de lui en fournir une description précise. Donc, une fois les réserves nutritives faites, un chocogrenouille à la bouche, voilà le héros du jour en route pour l'extrémité de ses connaissances géographiques. Bien entendu, son sens de l'orientation, aussi développé qu'il peut l'être chez un enfant de son âge, lui fait prendre la direction dans laquelle la haie est la plus lointaine, lui donnant d'autant plus l'impression d'entreprendre un voyage d'une importance extrême. Aussi, c'est un explorateur ayant déjà mangé une bonne moitié du premier paquet de chocogrenouille qui arrive face aux cyprès, et en avale une supplémentaire pour se donner le courage de passer à quatre pattes dans ce trou qu'il aperçoit au pied du plus proche. Et, alors qu'il s'attend à découvrir un monde nouveau, où l'herbe serait bleue et le soleil rouge, il s'aperçoit que l'autre côté pourrait ressembler à chez lui, à ceci près que le jardin est bien plus petit, la maison au bout bien moins imposante, la clôture beaucoup moins jolie. Et que là, au milieu, il y a un petit garçon de son âge qui joue. La voilà, la découverte de sa journée ! Un nouveau camarade de jeu, pour lui qui vit entouré d'adultes, voilà bien ce qu'il lui manquait. Ni une ni deux, le grand explorateur se transforme en diplomate, ambassadeur de ses terres, avec un aplomb qui aurait remplit son papa de fierté s'il n'était pas actuellement en train de se ronger les sangs pour savoir où son fils chéri a bien pu disparaître. Avec les enfants de sorciers, on ne sait jamais, si ses pouvoirs s'étaient déclenchés de manière précoce, il aurait pu lui arriver n'importe quoi. Enfin, se lier d'amitié avec un enfant a priori tout ce qu'il y avait de plus moldu peut aussi compter parmi les catastrophes potentielles. Parce que c'est bien ce qu'il est en train de faire, de fil en aiguille, de rires d'enfants en jeux, de la joie d'avoir trouvé un ami et de partager ses chocogrenouilles avec lui à la fierté de lui montrer des friandises qu'il n'avait jamais vu, c'est le début d'une merveilleuse histoire d'amitié à la vie à la mort qui a lieu entre ces deux-là. Sauf qu'elle ne verra jamais le jour. Parce qu'un incident arrive, infime détail qui change l'aiguillage de toute une vie. Oh, ça ne tient pas à grand-chose. Une seconde, ils sont bien partis pour être les meilleurs amis du monde, le deuxième paquet de chocogrenouilles est presque fini, la bouteille de jus de citrouille est bien descendue aussi, Gabriel tend la main vers la dernière friandise. Et la seconde suivante, une autre menotte l'a attrapée avant lui, une autre bouche vient de la faire glisser sous son palais. La dure réalité le rattrape, il se rend compte que cet autre a osé s'octroyer un privilège qui lui était réservé à lui, Gabriel de St-Andrez. Il a mangé la dernière chocogrenouille. Le blond commence d'abord par s'énerver, lui demande de recracher, de s'excuser, le ton monte vite, voix stridentes au fond du jardin, ils en viennent à se taper dessus de leurs petits poings qui n'ont pas encore de force. Heureusement, les cris de deux enfants alors qu'elle pensait que son fils était seul dans le jardin attire bien vite la mère du petit moldu qui les sépare, leur fait une rapide leçon comme quoi il faut être gentils et ne pas se battre puis, après avoir demandé au jeune visiteur d'où il vient, le ramène chez lui. Elle le rend à ses parents, s'esquive rapidement, Monsieur et Madame pleurent presque de joie d'avoir retrouvé leur fils adoré, la nourrice est renvoyée, mais lui n'en a rien à faire. La seule chose à laquelle il peut penser, c'est ce vilain pas beau qui a osé lui faire un tel affront. Il le paiera, ça c'est sûr.

Et après cet incident, la vie reprend, avec quelques modifications. Désormais, Gabriel fuit souvent, il passa par le trou dans la haie et va souvent de l'autre côté, pour embêter son petit voisin, parce qu'il ne l'aime pas, vraiment pas. Les adultes laissent faire, ils sont amis, disent-ils, ce ne sont que des jeux d'enfants, vous verrez, dans dix ans ils seront inséparables. Ah, l'innocence de ceux qui croient encore en celle des enfants. Puis, un beau jour de deux mille, un nouvel évènement arrive, heureux celui-là, oh, tellement heureux. Cinq ans après la naissance de l'héritier tant attendu, voilà qu'un deuxième enfant vient agrandir la famille. Une petite Chloé-Elisabeth, adorable bambin, petite fille aux grands yeux verts, joie de la famille, ange de son grand frère qui prend son rôle d'aîné très au sérieux, malgré ses cinq ans à peine tassés, il a bien saisi ce que lui ont dit ses parents. Il est le plus grand, son devoir est de protéger sa petite sœur, coûte que coûte. Surtout qu'elle en a bien besoin, d'être protégée. Petit bébé à la toux facile grandit en une petite fille fragile, qui se fatigue vite, qu'il faut mettre à l'abri du moindre courant d'air. Bien sûr, la magie allège un peu sa peine, mais il est certaines choses contre lesquelles on ne peut rien, et il devient vite évident pour Gabriel qu'il ne pourra pas courir aux quatre coins du manoir avec sa petite sœur, à moins de la porter sur son dos. Qu'à cela ne tienne, il se met en tête de toujours la voir sourire, se fait monture pour l'emmener explorer ce territoire qu'il partage désormais avec elle, et dès le moindre signe de fatigue, se pose avec elle et joue calmement. Monsieur et Madame s'extasient toujours plus, leur fils est décidemment promis à quelque chose de grand, et les voir tous les deux, le frère et la sœur, si proches l'un de l'autre, est réellement ce que des parents peuvent souhaiter de mieux.

Seule ombre dans ce tableau si idyllique, la mésentente grandissante entre les deux jeunes voisins, qui, au fur et à mesure de leur croissance, trouvent sans cesse de nouveaux moyens de l'exprimer. Pendant que l'un s'initie aux joies de la vie de famille, l'autre devient diabétique, ses parents divorcent, autant d'occasion supplémentaires de lui porter des coups, autant de nouvelles armes pour le faire souffrir. Puis viennent ces jours, où le nom de Douze flotte de plus en plus dans les conversations des amis et associés de Monsieur, les rumeurs se colportent par le bouche à oreille, arrivent jusqu'à celles de Gabriel. Alors comme ça, Jean-Yves Douze, père de son ennemi, moldu de son état, se serait mis en ménage avec un homme ? Un sorcier, qui plus est, qui passe parfois au manoir, collaborateur plus ou moins éloigné de Monsieur, pour ce que l'enfant en a compris. Quelle délicieuse occasion d'aller envoyer quelques piques à la figure de Jean-Camille ! Ni une ni deux, le voilà qui traverse la haie, même si maintenant il est un grand, même s'il n'a plus trois ans, l'habitude est restée. Bien évidemment, il ne rencontre aucune difficulté pour trouver son meilleur ennemi, la maison n'est pas bien grande, pas comme son manoir, après tout. Mais aujourd'hui, il a trouvé mieux que la comparaison entre leurs habitations respectives, bien mieux. Et après les habituelles paroles hypocrites, il attaque, pendant que Jean-Camille leur prépare une énième théière d'eau chaude avec des plantes. Bien vite, les mots volent. Bien vite, les remarques acerbes s'accélèrent, se font plus précises, plus vicieuses. Et là, pour la première fois de leur haine, un coup juste est porté, trop juste, qui touche là où ça fait mal, là où il ne fallait pas toucher. Et Gabriel est fier, il jubile de voir la main de son ennemi trembler sous le poids de ses mots. Il est fier, jusqu'à ce que la théière s'envole, jusqu'à ce qu'elle s'écrase sur son visage, jusqu'à ce qu'il sente la douleur d'une peau entaillée par des éclats tendit que l'eau bouillante se répand de son front à son épaule, jusqu'à ce qu'il ait l'impression que son visage a pris feu. Alors il hurle, tombe à terre, ses mains tentent en vain d'apaiser sa douleur, mais rien n'y fait, et il continue à hurler, et l'Autre ne bouge pas. Au bout d'un instant, ou d'une heure, il ne saurait vraiment le dire, l'Autre lui lance une serpillière humide, des adultes arrivent, on le transporte en urgence à l'hôpital. La magie peut beaucoup, elle atténue la douleur, mais la cicatrice reste, première trace physique d'une haine qui ne fait que s'amplifier, première séquelle, premier souvenir impérissable. Une partie nulle, chacun a marqué un point, l'un en touchant l'autre au point de lui faire perdre tout contrôle, l'autre en laissant sa marque sur un visage jusque là sans défaut. Qu'importe, ce jeu d'échec était sans fin.

Une année passe. L'incident devient, dans l'esprit de tous les adultes responsables qui pourraient s'en alerter, un simple accident. Jean-Camille a eu un accès d'étourdissement, la théière lui a échappé des mains, et Gabriel, dans un héroïque réflexe, a tenté de la rattraper, mais par un malheureux hasard elle s'est brisée sur son visage, fin de l'histoire. Belle version, que l'on pourrait croire emprunte d'amitié, qui ne sert qu'à mieux camoufler leur haine afin qu'ils puissent l'assouvir tout leur soûl. Nul doute que s'ils savaient, ils les empêcheraient de se fréquenter, et la perspective de ne plus pouvoir faire souffrir son ennemi fait frissonner Gabriel. D'ailleurs, il a trouvé une nouvelle bonne raison de le rabaisser. Bien entendu, cette inscription à Yendys, cela fait des années qu'il l'utilise, expliquant en long, en large et en travers à Jean-Camille à quel point le seul fait d'être un sorcier et de pouvoir étudier dans cette école fait de lui un être exceptionnel. Mais ce matin, ça y est, c'est officiel, la lettre l'attendait au moment du lever, elle était là, à son nom, il y allait, il avait les dates, les fournitures. Même s'il s'y attendait, même s'il savait qu'elle allait arriver, ça lui fait quelque chose. Au fond, il est comme tous les enfants, il a bien au fond de lui la peur que quelque chose tourne mal, qu'il ne soit pas comme les autres, que l'école ne veuille pas de lui. Envolée, cette infime crainte, il n'est plus qu'orgueil et fierté. Et, au milieu du banquet organisé par ses parents, le départ de leur aîné pour Yendys, vous imaginez tout de même, ce n'est pas rien, il va réellement faire son entrée dans le monde des sorciers, lui, il s'éclipse, passe le trou dans la haie, va narguer celui qu'il pense être un moldu. Et là, déconvenue ultime, l'Autre en a reçu une aussi, l'Autre est un sorcier, l'Autre va rejoindre l'école aussi. Mais la déception de ne pouvoir l'écraser de sa supériorité est vite remplacée par un autre sentiment, une joie intense. Mais oui, bien sûr. Si l'Autre est à l'école aussi, cela signifie qu'il sera à sa merci, chaque jour, chaque heure, sans tous ces adultes autour d'eux à qui ils doivent cacher leur haine. Alors il rit, il rit, puis repart. Pour ce soir, il peut bien le laisser tranquille. Ils auront sept ans pour se rattraper…

Et de nouveau, les mois passent. De nouveau, ils reprennent leur routine, les piques s'entassent sur ce que l'on appellerait des farces si une réelle méchanceté ne se cachait dessous. Sans réellement s'en rendre compte, depuis qu'ils sont arrivés à Yendys, Gabriel guette. Sous ses coups bas, sans vraiment d'importance, il guette le moment opportun, celui où il pourra se venger de ce match nul dans lequel il a laissé une bonne partie de son potentiel au près de la gente féminine. Il attend sa vengeance. Et elle finit par arriver, plat froid parfait pour le dessert. Depuis un certain temps déjà, il a remarqué le vautour qui apporte régulièrement des paquets à l'Autre, les problèmes techniques posés par son appareil moldu pour le contrôle de la glycémie. Alors un plan commence à germer. Oh, ce n'est rien de bien compliqué, il se demande même comment il n'y a pas pensé plus tôt. Rien de bien compliqué, mais suffisamment pour envoyer l'Autre à l'hôpital, pour lui rendre la monnaie de sa pièce. C'est vrai, il n'y a rien de plus facile que de subtiliser les doses d'insulines une fois que l'on a compris comment elles arrivaient, rien de plus facile que de provoquer des malaises à répétition chez un diabétique. Rien de plus jouissif que de le voir embarqué à son tour pour l'hôpital, que de lui rendre visite, hypocritement, comme le meilleur des amis, pour lui rappeler par un simple regarde la plus importante des deux règles qui se sont imposées dans leur jeu d'échec. Omerta, loi du silence, appelez ça comme vous voulez. Mais le premier qui parle a perdu. Le premier qui parle est le premier à montrer un signe de faiblesse. Cette histoire se déroule entre eux, depuis le premier jour. Alors, soit que Jean-Camille n'ait jamais parlé soit que personne n'ait osé, jamais une représailles venant de l'autorité ne tombe. Mais l'autre, la vengeance, la deuxième règle, un coup après l'autre, il sait qu'elle finira par venir. Et il l'attend.

Il va l'attendre longtemps. Pendant deux longues années, ils reprennent le jeu par petits coups, de plus en plus violents, d'accord, mais sans jamais atteindre ceux qui les ont déjà envoyé tous les deux à l'hôpital, chacun à son tour. Rien d'autre, rien de vraiment grave. Gabriel en vient presque à relâcher son attention, peut-être pense-t-il qu'il a gagné, que son adversaire ne trouve plus rien pour le blesser, que l'échec et mat n'est plus loin. Mais il se trompe, et lourdement, l'Autre attend juste son heure, il devrait être bien plus vigilant. Et ne pas oublier de bien protéger sa reine. Parce que s'il y a un point faible à son armée, s'il y a défaut à son armure, il est là. Pauvre petite Chloé, entraînée dans ce jeu de violence sans savoir de quoi il retourne, il aurait dû penser à mieux la protéger, à ne pas l'exposer à ce fou furieux. Mais comment aurait-il pu penser à ça ? Jusque là, jamais personne n'a été impliqué. Leur haine ne les concerne qu'eux, personne ne doit y être mêlé, Gabriel considère presque cela comme une troisième règle au jeu. Lourde erreur. Parce que cette règle ne le concerne que lui, parce que cet été là, les notes obtenues à certains examens de fin d'année n'ont pas satisfait son père, parce qu'il doit de plus en plus participer aux réunions de son père pour apprendre ce qu'il devra savoir pour être à la tête de la famille plus tard. Parce qu'à cause de tous ces facteurs, il est obligé, pour la première fois depuis des années, de laisser sa sœur seule plus longtemps que d'habitude, même s'il la retrouve dès qu'il le peut sur le perron. Mais ce jour-là, quand il descend, personne. Chloé n'est pas en train de prendre le soleil sur le pas de la porte, ni en train de lire dans la médiathèque, ni nulle part dans le manoir. Et cette absence commence à l'inquiéter. Impossible qu'elle se soit éloignée seule, elle sait bien être incapable de marcher trop longtemps, et n'aurait pas pris un tel risque. Mais alors qui ? Personne ne l'a vue partir, personne ne peut l'aider. Au final, c'est le majordome qui le renseigne, il lui semble avoir vu le jeune voisin l'emmener se promener, accrochée à son bras, après avoir constaté qu'elle s'ennuyait en son absence. Il n'en faut pas plus à Gabriel pour s'affoler, et courir jusque chez l'Autre. Mais bien sûr, comment n'y avait-il pas pensé, la voilà la vengeance qui ne venait pas, il s'en est pris à ce que Gabriel a de plus précieux. Mais elle n'est même pas là-bas, évidemment, ça aurait été trop facile, il le savait. Il vient juste à la recherche d'un indice, une manière de déjouer le piège, de s'en sortir. Pour l'instant, il ne songe pas à prendre l'avantage, juste à sauver sa reine. Et il y parvient, de justesse. Une phrase de l'Autre lui suffit à retourner le parc, il la retrouve, elle est inconsciente, il appelle au secours, elle est emmenée en urgence à l'hôpital, comme eux auparavant. Il ne s'agit que d'une insolation, elle s'en sort. Mais Jean-Camille a eu ce point. Il a eu son échec à la Reine.

Cette fois, aucun doute, sa vengeance doit être parfaite. Parce que s'attaquer à sa sœur est pire que de s'attaquer à lui, Gabriel ne veut aucune faille dans son prochain coup, cette fois-là sera la bonne, l'échec et mat. Alors, il peaufine, guette le bon moment. Et au final, il attend tellement longtemps que l'Autre croit avoir gagné, que l'Autre repart à l'attaque, comme un lâche, joue un second coup juste après le premier. Après s'être attaqué à sa sœur, il s'en prend à son orgueil. Bien sûr, sur le coup, Gabriel ne saisit pas. Son cœur bat plus vite, il rougit, balbutie, s'embrouille dans tout ce qu'il essaye de dire. Il n'a jamais ressenti ça avant, cette douce sensation de chaleur partout lorsqu'il le voit. Il est amoureux, et l'élu de son cœur est ce vieil animal décrépi qui livre le courrier aux élèves n'ayant pas leur propre hibou. Triste sort que le sien, son premier amour aura été un hibou. Et surtout, son premier amour se sera dissipé à la même vitesse que l'effet du philtre, déclenchant au passage une intoxication comme on en voit rarement. Ah, certains doivent encore en rire, d'avoir vu le si hautain Gabriel de St-Andrez se pâmer pour ce vieux joujou à taxidermiste puis rendre en vrac tous ses repas, le tout dans la même semaine. Enfin, s'ils en rient, c'est loin de sa présence, car la simple évocation de cet épisode a maintenant le don de le rendre plus irritable encore que d'habitude, et surtout, sa haine envers l'Autre n'a fait qu'augmenter, elle dépasse chaque jour de nouvelles limites. Cette fois, plus un doute, il doit lui rendre au centuple tout ça, ce qu'il a fait à Chloé, ce ridicule dont il l'a paré, ce sourire narquois quand pour la deuxième fois il devait recevoir des soins par sa faute. Il doit lui rendre au centuple, et tant pis si pour cela il lui faut attendre un an, deux ans, dix s'il le faut. Il lui rendra.

Et enfin, l'occasion se présente. En fait, il n'a retenu aucun des plans auxquels il avait si soigneusement réfléchi. Ça c'est fait, c'est tout. Un matin, alors qu'ils sont chacun de retour dans leur famille respective pour les vacances de Noël, il se lève, et il sait. Il sait que ce soir-là, il aura sa vengeance, même si les détails sont encore flous. Alors, comme le bon ami que tous pensent qu'il est pour Jean-Camille, il l'invite à venir passer la soirée au manoir. Il joueront aux échecs, comme ils ont l'habitude de le faire quand Gabriel lui rend visite, le jeune sang-mêlé prendra le repas avec la famille, il dormira dans la chambre d'amis si la partie se prolonge trop tard pour qu'il prenne la peine de réveiller son père en rentrant, tout est apparemment prévu pour que la soirée se déroule à merveille. Sauf que. Sauf que ce plan idyllique, s'il pourrait fonctionner, ce serait sans compter la haine qui les lie, sans compter cette hypocrisie qu'eux seuls voient dans tous les rapports qu'ils montrent aux autres, sans compter le ressentiment de Gabriel, qui attend toujours sa vengeance. Alors oui, le dîner se passe bien. Oui, ils échangent des amabilités assorties de regards qui valent tous les coups de pieds sous la table du monde. C'est seulement après que l'orage éclate. Quand tous les autres sont couchés, que Gabriel a emmené son invité dans sa chambre pour une énième partie d'échecs. Et elle s'éternise, cette partie, puisqu'aucun des deux n'accepte de céder le moindre terrain à l'autre, puisque les déplacements des pièces sont autant de symboles de ces coups qu'ils se donnent le reste du temps, puisqu'au dessus du plateau noir et blanc volent les remarques acerbes, mordantes, ironiques. Ça continue, tard, de plus en plus tard, jusqu'à ce que Camille commette une erreur, la même qui a valu à Gabriel d'être défiguré. Il se vante trop, il est trop fier de ses deux victoires précédentes, il touche le point le plus sensible. Et alors Gabriel explose. Parce que de toute manière, il n'a jamais su garder son calme. La colère le submerge, et la dernière chose dont il se souvient, c'est de l'échiquier qui vole au bout de la pièce. Ensuite, plus rien, le trou noir, jusqu'à ce que la chaleur qui règne dans la pièce ravive un brandon de peur en lui qui le ramène à la réalité, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'une bougie renversée dans sa colère a mis le feu au tapis, et que sous lui, Jean-Camille est inconscient, nu, le dos marbré de griffure, et surtout de brûlures dues à ces flammes qui les entourent. Rapidement, il se relève, saisit sa baguette qui, heureux hasard, était restée loin du foyer principal, éteint ces flammes. Puis, sans un regard pour son ennemi, il remet de l'ordre dans sa tenue, appelle un elfe de maison. Là, par ce même instinct qui les a poussé à toujours cacher leur haine, il brode un mensonge, un malaise du brun, il s'est effondré, a renversé une bougie, le tapis s'est enflammé, ses vêtements aussi, lui a mis un certain temps à réagir. Il faut donc soigner ces vilaines brûlures qui serpentent dans son dos, et nettoyer ce bazar.

Bien sûr, ce scénario ne tient qu'à peine debout. Bien sûr, quiconque fouillerait un peu découvrirait vite la réalité. Mais ça n'a aucune importance. Puisqu'ils s'arrangeront tous les deux pour que l'on croie à cette version. Puisque c'est le jeu. Et pour l'instant, la victoire est dans son camp. Etrangement, il est presque impatient de voir ce que l'Autre trouvera pour se venger. Parce qu'il est évident que cette fois, il a dépassé la limite. Il lui a fait subir l'humiliation ultime, rien ne peut être pire. Mais qui sait, la haine rend si inventif… Et cette fois, il ne baissera pas sa garde.



    I’M A BANANA

Votre Prénom/Pseudo :: Marie/Willelmina18
Comment avez-vous connu le forum :: Euh. Tout bêtement. Euh. En fait, avec Jean-Camille, on était plus ou moins en deuil du premier forum où on a fait ces deux-là, qui venait de mourir sans qu’on ait le temps de rien développer de toute leur relation à venir. Puis elle a débarqué en disant qu’elle avait trouvé un forum cool et en me donnant le lien. Et puis nous voilà !
Votre présence sur /10 :: Euh. En vacances, 10/10, j’ai pas de vie, yéééé. Par contre, en période scolaire, entre l’internat et la terminale. On va dire, euh. 4/10 parce que je suis une fraudeuse au CDI et que mon téléphone a l’internet illimité ?
Commentaires :: … En fait, je dois vous avouer que je ne suis pas vraiment une banane. C’est triste mais c’est ainsi. Sinon. Euh. Je suis fan du concept de la radio \o/ Ah, et. Je vous aime déjà.



Dernière édition par Gabriel de St-Andrez le Mer 26 Oct - 17:39, édité 1 fois
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Gabriel de St-Andrez
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MessageSujet: Re: Gabriel - Fire in my head (FINI)   Gabriel - Fire in my head (FINI) EmptyMar 25 Oct - 21:10

Les doubles-post c'est caca, mais c'est juste pour dire que j'ai fini o/ Et euh, désolée, je crois que je me suis un poil laissée emporter sur l'histoire, ça a fini en pavé --' Et il reste peut-être des fautes sur la fin, je commence à fatiguer ^^ Enfin voilà. En espérant qu'il n'y ait pas de soucis...
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Noamiel Akumu
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MessageSujet: Re: Gabriel - Fire in my head (FINI)   Gabriel - Fire in my head (FINI) EmptyMar 25 Oct - 23:21

Bienvenueeeeeeeeeeeee !
Pas de souci pour l'histoire, moi j'ai trouvé ça très bien. J'aime la narration puis le personnage est cool aussi, y'a plein de possibilités ~ On comprend bien la relation avec Camille aussi. Puis, euh. Je te valide; voilà. Amuse-toi :3

Sapientia te classe chez les IGNIS.
Félicitations, tu es désormais officiellement membre de Yendys. Le clan d'IGNIS est fier de te compter parmi eux. Voici quelques informations qui te seront sans doute utiles : Le sigle d'IGNIS est celui du feu. Les étudiants qui s'y retrouvent sont souvent fonceurs et ouverts aux autres. Disons qu'ils ne passent pas inaperçus ! Sapientia a su trouver en toi une étincelle de flamme et espérons que la chaleur de ce clan te sera bénéfique.

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