❍ Nom :: Van Hallagen.
❍ Prénom :: Alexander Jonathan.
❍ Surnom :: Al, mais rares sont les personnes l'appelant ainsi, c'est pourtant le surnom qu'il préfère. En général c'est Alex, il n'y fait pas plus attention que ça.
❍ Âge :: Il a 17 ans.
❍ Date de Naissance :: Le premier avril.

❍ Année :: 7ème année.
❍ Clan :: A vous de choisir ; logique. (tout sauf Ignis par contre, parce qu'ils sont blindés)
❍ Balai magique :: Nimbus 2001, souvenir d'un merveilleux cadeau de Noël. Cependant il faut bien admettre qu'il rêverait d'en avoir un plus rapide et plus puissant.
❍ Baguette Magique :: 27 cm, bois d'érable et une plume d'hippogriffe.
❍ Matière Favorite :: Soin aux créatures magiques ; seulement il adore également la botanique et l'arithmancie.
❍ Matière Détestée :: Défense contre les forces du mal ; et toutes autres matières s'efforçant de dire que les vampires sont des monstres à éliminer.

Caractère

Al, personne ne l'aime. Parce qu'il est impulsif, lunatique et vraiment énervant.

Dans son genre il est profondément agaçant, on évite de rester en sa présence trop longtemps, on évite d'avoir une quelconque conversation avec lui, on évite de lui dire quelque chose qui pourrait lui déplaire. En fait, on l'évite tout court. Parce qu'il ne sourit jamais, parce qu'il ne rigole pas aux blagues ni aux devinettes, parce qu'il n'aime pas les sucreries et autres marchandises et farces et attrapes. C'est le rabat-joie de service, celui qui joue les surveillants alors que ce n'en est pas un, celui qui prétend toujours ne pas supporter le désordre et les problèmes. Il hurle, crie, se plaint, évite les conflits parce qu'il n'a ni la carrure ni le tempérament pour se défendre. Il aime donner des ordres, qu'on lui obéisse, qu'on lui donne de l'importance ! Seulement, de ça il n'en a pas. Il est soumis au monde entier, à peur des autres, s'en éloigne, fait tout pour qu'on ne lui adresse pas la parole. Al n'est pas fait pour vivre en société, il n'est pas à l'aise avec les autres. Les professeurs l'effraient - de part le fait qu'ils connaissent son terrible secret -, les élèves l'intimident, et ne parlons pas des filles. Il est parfaitement hétérosexuel, mais ça, personne ne le croit, parce qu'il n'ose jamais parler à la gente féminine. Il ne sait pas quoi leur dire, n'a aucun talent pour entamer la conversation, il se contente de les insulter avec rapidité et maladresse quand il se sent attiré par l'une d'elle. Ne sachant jamais ce qu'il convient de faire, on ne peut que dire qu'Al est incapable de vivre avec les autres, il n'est peut-être pas fait pour cela. Al reste le gamin de service malgré ses dix-sept ans, il est soumis, faible et lâche. Nul dans ses résultats scolaires et dans - presque - tout ce qu'il entreprend, c'est le genre de garçon que l'on regarde avec mépris en se disant « J'aurais honte d'avoir un fils comme lui. » Mais ses parents avaient toujours été fiers de lui, ils étaient les seuls.

Son père vampire, sa mère sorcière. Ah, si les gens savaient ça, s'ils savaient ! Les conséquences seraient terribles. Al ne fait que se protéger, constamment. On le rejette sans même le connaître à cause de ses pulsions morbides, à cause de sa peau blanche et de ses canines pointues. Peut-être a-t-il seulement cherché à ce qu'on l'évite pour une raison valable ? Parce qu'il est totalement invivable et profondément énervant ? De cette manière-là, il n'a pas besoin d'embêter qui que ce soit avec ce secret, personne ne souffre à cause de lui.Personne ne s'inquiète de son état, il est bien capable d'affronter cela seul. N'aviez-vous jamais pensé que ce caractère hautement insupportable était là pour une raison logique ? Alors qu'il s'éloigne au fond de la forêt interdite, alors qu'il fait perdre, encore et toujours, des dizaines et des dizaines de points à sa maison, vous ne savez même pas où il part ainsi, qui va-t-il rejoindre. Le monstre qu'il est rejoint les seules créatures capables de vivre en sa compagnie, de comprendre qu'il ne leur fera jamais aucun mal.

Les créatures et animaux magiques, ceux vivant aux alentours et à qui il donne toute sa passion. Dès qu'ils se trouvent en leur compagnie, son visage change, il est pris d'un calme incroyable et d'une formidable joie. Des sourires se dessinent sur son visage, d'ordinaire si crispé. Il fait alors preuve d'un tempérament dont personne ne le penserait capable. Peut-être parce que les créatures magiques se fichent bien que ce soit un vampire, lui. Parce qu'elles savent que jamais il ne leur fera du mal. La seule personne qu'il blesse, c'est lui et lui seul. Dans la nuit, quand son cœur se crispe, quand ses yeux virent au rouge sang et que ses canines s'allongent. Quand plus rien au monde n'existe à part cette soif incontrôlable et destructrice. Al s'enferme, fuit, s'empêche de faire du mal à qui que ce soit. Disparait de son visage la soumission de cet incapable élève de 7e année. Il devient dangereux et effrayant, mais il s'efforce de le dissimuler pour que jamais personne ne voit ce visage-là.

Peut importe qu'on le déteste, qu'on l'évite, qu'on l'insulte. Peut importe qu'on ne sache jamais comme il est gentil et amical en vérité. Peut importe, tant que sa solitude protégera des centaines d'innocents alors tout ira bien.

Physique

Al il est grand, mince et élancé. Pourtant ça reste un nabot, ça ne change rien.

Parce que Al c’est le genre de garçon qui se cambre, le dos un peu voûté, le regard dirigé vers le sol, les rares mèches de cheveux devant les yeux. Les sourcils froncés, une moue boudeuse et un rictus de colère sur son visage toujours présent « par habitude ». Al n’a pas le moindre muscle, il n’a pas une carrure imposante ou intimidante, il a des bras incroyablement frêles et maigrichons. Son physique n’est pas attirant, il n’est pas repoussant non plus. Il se fond dans le décor, devient invisible, n’attise que l’indifférence. Al sait passer inaperçu, s’éloigner du monde entier, se retirer là où personne ne le cherchera du regard. Cela à de nombreux avantages, tant qu’il n’ouvre pas la bouche, personne ne remarque sa présence, on l’oublie, ça l’arrange. Il fuit, seul. Sa silhouette a disparu dans la foule, l’épaisse écharpe de sa maison recouvrant son nez, les mains enfouies dans les poches, la tête rentrée dans les épaules. Il est parti de sa démarche rapide et furtive, il y a pourtant tellement de choses que vous n’avez pas remarqué chez lui.

Si vous vous attardez un peu plus sur sa personne vous parviendrez peut-être à remarquer sa peau d’une extrême blancheur, bien plus que celle des autres. Celle-ci ne bronze pas, jamais, elle est immaculée. Elle est parfaite également, pas le moindre défaut, aucun bouton ou éraflure. Pourtant une fois qu’Al reste au soleil, la blancheur immaculée de sa peau est très perceptible, elle est inhumaine, anormale. Sans être frappante, si vous faites bien attention, cela vous paraîtra comme une évidence. Seulement on l’oublie, parce que Al vous beugle dessus avec fureur, ses traits se tirent, sa voix s’emporte et au final vous avez déjà oublié ses canines qui, à de très rares occasions, peuvent être bien plus pointues qu’elles ne le sont habituellement.

Al a une chevelure blonde, tirant vers le châtain, légèrement trop longue par moment et parfaitement incoiffable, il rentrerait presque dans le genre « mèche rebelle », si seulement il s’en souciait. Sur son visage, on remarque surtout ses très imposants sourcils, prenant toute la place, étant tout sauf agréables à regarder, devenant encore plus imposant lors de ses fréquents coups de gueule. En vous attardant sur ses yeux, vous remarquerez qu’ils oscillent entre le bleu et le vert, voir le turquoise. Seulement ça ne s’arrête pas là, car ils n’ont pas de couleur définitive. Au cœur dans la nuit, sous ses puissants râles, vous pourrez la voir changer, comme un reflet que vous auriez mal perçu. Ses yeux deviennent rouges sang, soudainement sombre et à la fois parfaitement perceptibles dans la pénombre. Ils peuvent rester ainsi pendant des heures ou qu’une seule seconde, comme une expression volée que vous ne seriez pas sûr d’avoir vu. De toute façon vous n’osez rien lui demander, son visage présentant une expression de profonde lassitude quoi qu’il fasse et quoi qu'il dise. Un petit nez en trompette, des lèvres fines, du rouge sur les joues (et ce malgré sa condition de vampire, et oui !) dès qu’il croise une jolie fille. Il crie, hurle, s’agite dans tous les sens pour montrer son mécontentement, son visage exprime constamment une expression figée et désagréable. Il arrive cependant qu’il change du tout au tout, ne dégageant absolument plus la même chose, en passant de sa démarche et à l’essence même de visage.

Dans la forêt, à l’ombre, en compagnie de ces créatures magiques et étranges. Son visage se détend, son corps se repose, son existence devient paisible, calme. Il ne dégage ni fureur ni extravagance, au contraire, il semble ouvert, agréable. Il attire les personnes vers lui, a un sourire beau et simple. Seulement ça, personne ne le sait, parce que dans ces cas-là il est seul. Totalement seul avec ses créatures. Cette image de bel adolescent gentil, personne ne la voit jamais. Et c’est peut-être mieux comme ça.

Al n'avait aucune raison d'exister, il était une erreur. Un être penchant entre vampire et sorcier, il n'y avait rien de bien là-dedans, ni même de sain. C'était vulgaire, sale, dangereux. Personne ne voulait de lui parce qu'il était différent, dangereux sans être officiellement un monstre. Mais trop monstrueux quand même pour être un sorcier sans que cela ne dérange personne. Alors Al en voulait à ses parents, il leur en voulait terriblement. Leur famille était pointée du doigt comme s'ils représentaient à eux seuls un spectacle de foire. Quoi qu'ils fassent, disent ou pensent, cela se retournait contre eux. Al affrontait la solitude, personne ne l'approchait, personne n'essayait et sous les paroles réconfortantes de son père, vampire, il parvenait tant bien que mal à comprendre les autres. Il ne leur en voulait même pas, il n'avait que faire du rejet, de la haine, du dégoût. Le problème ne venait pas de ces populations empreint à la peur, le seul soucis dans l'histoire c'était lui. C'était lui qui blessait les autres, c'était lui qui était incapable de se contrôler, c'était lui dont l'appétit du sang pouvait être au dessus de tout. Oui, Al était une erreur de la nature, et sans lui la vie serait beaucoup plus facile pour tout le monde. Y compris pour ses détestés parents qui devaient s'enquiquiner d'un enfant dont personne ne voulait.

Ils n'auraient jamais imaginé qu'il puisse être accepté quelque part, un jour. Yendys, des lettres d'or cachetées sur une lettre abimée. Personne n'y croyait, personne n'avait encore jamais osé y penser ! Pourtant les quelques mots qui étaient inscris étaient directs, précis et sans équivoque. Il serait accepté dans l'école, cela semblait si beau, irréaliste, merveilleux même ! Ses parents étaient aux anges, osaient enfin toucher du doigt une réalité qu'ils pensaient perdue. Leur enfant n'était pas anormal, seulement différent. Mais Al n'était pas dupe et fut frappé d'une soudaine maturité, il savait que les choses ne seraient ni aussi simples ni aussi belles, comme une douloureuse désillusion. A peine sorti de l'enfance savait-il déjà qu'il ne pourrait rien dire une fois là-bas, qu'il devrait cacher ce secret jusqu'à la fin. Que jamais, au grand jamais personne ne devrait le découvrir.

La vie magique était scintillante, éblouissante, merveilleuse ! Il ouvrait grand les yeux sur sa propre réalité, c'était un sorcier, pas un monstre. C'était du moins ce qu'il avait pensé l'espace d'une seconde en rejoignant sa maison, le cœur bondissant et la respiration haletante. Alors qu'il découvrait ce monde qui s'était fermé à lui jusqu'à maintenant, la vérité lui sauta aux yeux comme un Bowtruckle sur un insecte, ce fut très violent et agressif. On apprenait à tuer les vampires, à les éliminer, on apprenait comme ils avaient fais du mal à causé du tort à des populations entières. Il ne savait plus quoi faire, se savait puant et dangereux. Qu'on découvre la vérité sur lui le terrifiait à chaque seconde et, surtout, l'idée qu'il puisse blesser un ami l'horrifiait. Il devait faire quelque chose, n'importe quoi, mais il devait partir. S'éloigner. S'enfuir. La forêt fut l'endroit le plus proche, le plus sécurisant et agréable, il s'en protégeait du soleil et des autres. En proie à une pulsion terrible qui lui disait de mordre, de tuer. Il aurait pu arracher la vie à n'importe quelle créature vivante tant la tension qui régnait en lui était puissante et destructrice. Pourtant, à peine eut-il trouvé le calme de la forêt et des créatures qui y vivaient que tous ses sentiments s'envolèrent, il n'eut plus envie de rien. Son mal était parti et il trouva en ces lieux ce qu'il lui manquait.

Al se forgea une coquille, impénétrable et solide, ne laissant plus personne entrer dans sa vie, développant ce caractère exécrable pour tenir le monde entier éloigné. Il n'aspirait plus à rien à part s'occuper des animaux, aussi la découverte de la matière Soins aux créatures magiques ne fit que le soutenir dans ses ambitions, il excellait dans cette matière - c'était d'ailleurs la seule avec la botanique et l'arithmancie -, était incroyablement pitoyable dans toutes les autres. N'arrivait jamais à travailler, se contentait de sortir dans la forêt interdite - de préférence la nuit à cause du soleil de journée - pour s'occuper des créatures du mieux qu'il pouvait. Au fur et à mesure des années qui avançaient, il se retrouvait seul avec un caractère divinement improbable et une personnalité incroyablement reposée une fois qu'il était dans la forêt. Il était seul, mauvais élève et n'était pas bon en Quidditch. Sa vie semblait perdue d'avance, mais il avait un rêve, sachant pertinemment que jamais il ne deviendrait réalité. Lui il voulait rester dans l'établissement à jamais, devenir le garde-chasse, être auprès des créatures magiques jusqu'à la fin. Mais comment ? Ah, comment imaginer une telle chose ?! Lui qui ne pouvait rester au soleil sans souffrir ? Lui qui restait un monstre capable d'attaquer les animaux malgré tout ?

Alors peut-être avaient-ils tous raison, peut-être que sa vie était perdue d'avance. Mais il voulait y croire, voilà qu'il était en septième année, probablement la dernière. Cette vie d'intense solitude lui convenait, il faisait avec. N'oubliant jamais, chaque soir, de se demander pour quelle raison valable était-il de ce monde.

« C'était peut-être pour te rencontrer. »

❍ Votre Prénom/Pseudo :: Pinky W. ; hey ! o/\o * High five *
❍ Comment avez-vous connu le forum :: Bonne question, j'ai oublié. Top-site je crois. °°
❍ Votre présence sur /10 :: 7/10, parce que j'suis un geek.
❍ Commentaires :: Héhé, ♥